entre autres, dans la transaction de H25 entre l’évêque de Genève et le comte de Genevois[1].
Les religieux d’Hautecombe reçurent encore plusieurs autres libéralités antérieurement à celle de Charaïa sur les rives du lac. En 1126, Pierre de Chatillon leur cède un pré, sous la condition qu’ils resteront dans la règle de Cîteaux qu’ils viennent d’adopter[2] ; un nommé Morel ou Morens et sa femme abandonnent au monastère toutes leurs terres de la paroisse d’Aix et d’autres encore[3]. Ce fut sans doute l’origine de la Grange d’Aix, domaine situé au-dessus du hameau de Saint-Simon. L’ensemble des biens-fonds qui le composaient s’élevait, en 1700, à cent journaux et rapportait, malgré une mauvaise exploitation, 1,600 florins de revenu[4].
Tels furent les débuts de cette abbaye qui, plus tard, devait être la plus célèbre de la Savoie et le Saint-Denis de ses souverains.
- ↑ Ménabréa, Notice sur la Chartreuse de Vallon, publiée dans les Mémoires de l’Académie de Savoie, 2e série, t. II, p. 250 et suivantes.
- ↑ Delbene, opere citato.
- ↑ Archives de la Préfecture de Chambéry. Déclaratoires sur les biens de l’ancien patrimoine de l’Église, faites lors de la péréquation générae, en 1732, t. 1, fo 9.
- ↑ Archives du Sénat de Savoie, armoire no 6, Verbal sur l’acte d’estat des bâtiments d’Hautecombe.
Cette ferme relevait alors du prieuré de Saint-Innocent. annexé à Hautecombe.