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finissent par faire bonne figure au mari, qui se décide à partager sa fortune avec eux.

Il ne paraît pas nécessaire d’insister sur l’analyse de ce dernier conte qui, à quelques détails près, est semblable à celui de Straparole ; mais par la manière de raconter, qui tient du merveilleux, il est moins intéressant que le récit italien, et surtout moins naïf que le fabliau de Durand.

IV
les trois bossus de besançon

Ces illustres bossus ne pouvant tenir en place dans les livres, se montrèrent en public sur les tréteaux de Tabarin, pour être repris plus tard par Nicolet, qui leur ouvrit la porte de son théâtre de parades.

C’est là que le compilateur qui fournissait de la copie aux imprimeurs de la Bibliothèque bleue, les retrouva[1]. Grattelard fit partie depuis de

  1. La première édition que je connaisse est une plaquette petit in-18, imprimée en 1738, à Troyes, avec privilège du sieur Garnier.