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Page:Histoire de la participation de la France à l'établissement des États-Unis d'Amérique.djvu/915

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TABLE DES CHAPITRES.
vernement de Versailles conduisit tout. — Propositions du roi de Prusse ; réponse très retenue du gouvernement du roi ; « l’unique affaire » est du côté de l’Océan ; mission purement conciliatrice entre l’Autriche et la Prusse que le roi se donne auprès de l’Espagne. 
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Annexes. — I. Lettres du baron de Grimm à M. de Vergennes. — II. Mémoire de Rulhière en suite de son voyage à Berlin. — III. Dépêches sur les dispositions de Frédéric II 
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CHAPITRE IV.

LE ROI S’ADRESSE À L’AMBITION DE SON ONCLE.
PREMIERS COUPS DE CANON DE LA GUERRE.

Plaintes provenant de l’impatience publique ; le secret des négociations avec le Pardo empêche M. de Vergennes de parler. — L’escadre de Brest ; le maréchal de Broglie nommé au commandement de l’armée échelonnée sur le littoral ; opportunité d’attaquer l’Angleterre. — On décide de demander à l’Espagne quels avantages elle désire en retour de sa coopération effective ; Louis XVI écrit à son oncle pour l’en prévenir ; il lui fait valoir le parti qui a été adopté dans les affaires de l’Allemagne ; lettres et dépêches adressées à Montmorin en vue d’interroger Madrid. — Combat de h Belle-Poule ; son issue heureuse porte le cabinet à engager l’escadre de Brest contre la flotte anglaise de la Manche ; ordre de sortir donné à d’Orvilliers ; on s’efforce de persuader l’Espagne que le premier coup de canon est venu des Anglais. — Simultanéité de ces événements et de l’arrivée du comte d’Estaing en Amérique ; instructions emportées par Gérard ; ce qu’elles attendaient des Etats-Unis et ce qu’elles avaient pour but à leur égard ; conséquence avec lui-même montrée par le roi envers l’Espagne et envers l’Amérique. 
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Annexes. — I. Réflexions sur la conduite à tenir dans les circonstances présentes relativement à l’Espagne. — II. Combat de la Belle-Poule
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CHAPITRE V.

SENTIMENTS ORIGINELS DES ÉTATS-UNIS. — RAPPEL DE S. DEANE.
LE COMTE D’ESTAING ET SON ESCADRE.

Incertitudes résultant de notre alliance avec le Congrès ; sentiments antérieurs des Etats-Unis à notre égard ; avertissement qu’on aurait pu trouver dans les allures d’Arthur Lee. — Les antécédents de ce personnage ; causes de ses désaccords avec la légation ; antipathies qu’il représentait ; sa conduite en conséquence ; sa déloyauté au moment de la signature de l’alliance. — Nécessité pour nous d’avoir un interprète vigilant à Philadelphie ; impressions défavorables rapportées par quelques-uns des embarqués de la Victoire ; nouvelle preuve de la mission qu’avait reçue le baron de Kalb. — Rumeurs anglaises au sujet d’une réconciliation prochaine avec les Colonies ; Franklin et Deane les réfutent ; dangers à craindre néanmoins ; Silas Deane est révoqué par suite des manœuvres d’Arthur Lee ; témoignages que Franklin et le gouvernement du roi donnent à ce premier envoyé du Congrès. — Le commandement de l’escadre de Toulon est conféré au comte