Page:Histoire des choses mémorables, sur le fait de la religion chrétienne.djvu/36

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EPISTRE À

Quand eſt de moy, pour auoir eu ceſt honneur, que d’eſtre cogneu de vous Monſieur, aſſés domeſtiquement, ie me contenteray de dire que la peine que i’ay prinſe en ceſte tranſlation, n’a eſté que pour me ſembler choſe qui meritoit bien qu’vn de ma robe s’y employaſt, à raiſon de beaucoup de façõs de parler, & manieres de faire qui ne ſont aiſees à exprimer que par ceux qui s’y ſont nourris de longue main, mais i’ay tellement niuelé mon ſtille aux lois de la verité de celuy qui a eſté le premier auteur de ce labeur, que pour toute affection que i’ay porté à ma famille en traduiſant, ça eſté de dire le plus clairemẽt que i’ay peu ce qui concerne l’honneur de Dieu, pour l’amour duquel, ie ſuis bien aſſeuré que tout tant que nous ſommes, de ceſte profeſſion, nous vous ſeruirons de tresbon cœur, là où l’occaſion ſe preſentera