(22) sormais à s’occuper que de la célébration des jeux. Les premiers écrivains, comme Ephore, Callisthènes, Anaximènes de Lamp saque, Timée, etc., qui réunirent en un corps l’histoire universelle de la Grèce , au roient dû s’attacher à ces généalogies ; mais écrivant à une époque où presque tous les peuples d’origine grecque s’étoient réunis sous la dénomination d’Hellènes, qui n’ap partenoit cependant qu’aux Doriens, ainsi que l’a remarqué Hérodote, ils se crurent dispensés de remonter plus haut que Deu calion , dans la famille duquel ils cherchèrent l’origine de beaucoup de nations qui n’étoient entrées que fort tard dans la confédération Hellénique ; encore âdoptèrent-ils le plus souvent les traditions des Tragiques, qui avoient beaucoup plus de célébrité, de pré-. férence à celles des poëtes Cycliques, dont on lisoit assez peu les ouvrages. Les chro nologistes qui vinrent ensuite, tels qu’Apol lodore, Eratosthènes, Castor, Sosibius, l’au teur de la Chronique de Paros, etc., s’oc cupèrent peu de tout ce qui avoit précédé
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