DE LA GRÈCE. 551 Glaphyres et Iolcos ; mais cette dernière ville étoit bien déchue de son ancienne splendeur, elle avoit été saccagée peu de temps auparavant par Pélée et les Dioscures (1), et elle n’étoit pas encore remise de ses pertes ; aussi Eumélus n’avoit-il que onze vais seaux (2). - · Les troupes de Méthone, Thaumacie , Mélibée et Olizon, villes qui formoient un état voisin d’Iol cos, étoient commandées par Philoctètes, fils de Pœas, fils d’Iphiclus, et Médon, fils naturel d’Oïlée, servoit sous ses ordres ; ils avoient sept vaisseaux (3). Eurypylus, fils d’Evaemon, frère d’Amyntor 3 conduisoitles troupes d’Orménium, d’Astérium, des environs de la fontaine et du mont Titan ; il avoit quarante vaisseaux (4). - Les Lapithes qui occupoient un pays très-vaste entre la Phthiotide, le Pinde, l’Olympe et la Per rhaebie, marchoient sous les ordres de Polypœtes, fils de Pirithoüs et de Léontéus , fils de Coronus. Ces peuples étoient, comme nous l’avons vu, une colonie des Pélasges de la Thessalie ; leurs villes étoient Argissé , Gyrtone, Hélone et Oloosson ; ils avoient quarante vaisseaux (5). - - (1) Apollodore , L. III, (5) Ibid., v. 716 et suiv. ch. 13, $ 7. Pindare , Nem. (4) Ibid., v. 754 et suiv. III,38,etIV,88. (5) Ibid. , v. 758 et suiv. (2)Ili. L. II, v. 711 et suiv, -
