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Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/398

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DE LA GRÈCE. 335 Alcyone, l’une des filles d’AEolus. Les états d’Auto lycus étoient sur le Parnasse, j’en tire la preuve de ce que dit Homère dans l’Odyssée (1) au sujet de la cicatrice qu’Ulysse avoit à la jambe. Elle lui venoit d’une blessure qu’il avoit reçue d’un sanglier, étant à la chasse sur le mont Parnasse avec les fils d’Au tolycus, son grand-père, qu’il étoit allé voir. Tout porte donc à croire qu’Autolycus descendoit de Do rus fils d’Hellen. Il étoit célébre par son adresse à dérober (2), ce qui le fit passer pour fils de Mercure. Les poëtes tragiques prétendent qu’Anticlée avoit été séduite par Sisyphe, fils d’AEolus, et qu’elle étoit enceinte d’Ulysse lorsque Laërtes l’épousa (3) ; mais c’est un anachronisme des plus grossiers. Nous avons vu qu’Ulysse avoit épousé Pénélope, fille d’Icarius, frère de Tyndarée, roi de Sparte ; il n’avoit que douze vaisseaux. · Phérécydes dit qu’elle étoit fille de Déion, ce qui est peut-être une faute, comme l’a supposé Barnès, qui a mis le nom de Daedalion à la pla ce. Elle étoit fille de Lucifer et de Cléobée, suivant Co 1QOIl. ’ (1) Ibid. (2) Homère, Odyssée, liv. XIX, v, 596 ; il dit qu’il l’emportoit sur tous les mor tels par son talent à voler et à faire des serments, proba blement pour cacher ses vols. (3) SophoclesAjax, v. 19o. Philoctètes, v. 422. Euripi dis, Cyclops, v. 1o4. Hygin, fab. 2o1.