Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

(24) - Il n’est pas étonnant que des guides aussi peu sûrs aient égaré la plupart des écrivains modernes, qui, trompés par les nombres positifs qu’ils trouvoient dans les anciens , ont cherché à les concilier les uns avec les autres, sans songer que ces nombres positifs . n’étoient fondés que sur des calculs de gé néalogies que chacun avoit arrangés à sa manière. Le savant Fréret, qu’on peut re · garder comme le véritable créateur de la | critique historique , a découvert le premier la route qu’il falloit suivre, et il a exposé ses idées à cet ’égard dans plusieurs mé moires parmi ceux de l’Académie des Ins · criptions et Belles-Lettres, dans ses Réponses à Nevvton , et enfin dans ses Observations générales sur l’ancienne histoire des pre miers habitans de la Grèce , qui ont paru dans les derniers volumes des mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres ; mais comme il s’occupoit de beaucoup d’ob jets à-la-fois , et que ses recherches ne se | bornoient pas à l’ancienne histoire de la | Grèce, il s’est contenté d’exposer ses idées