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358 DES PREMIERS TEMPS

de Lesbos (1) ; Arisbé avoit aussi été fondée par les Lesbiens, car il y avoit dans l’île de Lesbos une ville d’Arisbé qui avoit pris son nom d’une fille de Macar ; celle dont nous parlons fut repeu plée dans la suite par les Mytiléniens (2), ce qui est une nouvelle preuve de son origine : nous ne savons pas d’où venoit Hyrtacus. Il y avoit dans · l’île de Crète une ville qui portoit ce nom, ce qui pourroit faire croire qu’il en étoit originaire. Les Pélasges de Larisse étoient commandés par Hippothoüs et Pylaeus, fils de Léthus, fils de Pélas | gus, fils de Teutamius (3). Un ancien scoliaste (1) Scymnus Chius, v. 7o9, on y lit : Ato)éov ovazt xti aetç , mais le Mss. Palatin porte Aég6ov ôè oooat xtiaetc, ce qui me paroît la véritable leçon ; les Eoliens ne passè rent en Asie que long-temps après le siége de Troie, et ne peuvent pas avoir fondé des villes dont il est déjà question dans Homère.Il est à remarquer que les Eoliens s’établirent dans tous les en droits qui avoient été précé demment occupés par les Pé lasges de Lesbos. " . (2) Etienne de Byzance, V. Àpia6n. (3) Ili. L. II, v. 84o et suiv. Cette Larisse étoit dans le voisinage de Cumes, com me le remarque Strabon, L. XIII,p. 92I.M.Heyne, dans ses notes sur Homère, Ili. II, L. v. 84o-45, trou ve singulier qu’après avoir parlé de pays situés sur les bords de l’Hellespont, Ho , mère saute tout à coup à une | ville beaucoup plus éloignée de Troie, et d’un côté tout | opposé, au lieu de suivre 4