Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/450

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DE LA GRÈCE. 387 jaso tpi , llsl d6 juif 17, XI, gereuse mission (1) ; s’étant déguisé en mendiant, couvert de plaies et vêtu de méchants haillons, il trouva le moyen de pénétrer dans Troie : Hélène le | reconnut(2) ; mais comme depuis la mort de Pâris, elle regrettoit sa patrie et sa fille, elle ne le décéla point, et elle se concerta même avec lui sur les · moyens de faciliter aux Grecs la prise de Troie (3). Quelque temps après, Ulysse et Diomèdes pénétrè rent de nouveau dans la ville, où ils enlevèrent le Palladium, statue de Minerve, sur la conservation de laquelle reposoit la sûreté des Troyens (4). Ce fut alors qu’Epéus imagina de construire le célébre cheval de bois dans lequel s’enfermèrent les plus vaillants des Grecs (5). L’armée fit semblant de lever (1) Extrait de la petite (5) Pausanias, L. 1, ch. Iliade, p. 36. 23, soupçonne que ce cheval (2) Homère, Odyssée, L. étoit quelque machine propre IV, v. 244 et suiv. Le Sco- à battre les murs pour les liaste de Lycophron, v. 779, dit qu’il se fit frapper de verges par Thoas, fils d’An drœmon, pour être moins reconnoissable. (5) Extraits de la petite Iliade, ibid. | (4) Extraits de la petite Iliade, ibid. Conon , dans , Photius, Narr. 34. renverser, comme les béliers qu’on inventa par la suite. Cependant, d’après ce que dit Homère, Odyssée, Liv. IV, v, 272 et suiv., c’étoit véritablement un cheval de bois, creux, et dans lequel s’étoient enfermés les plus vaillants des Grecs.