Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/55

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(38) faire acquérir des connoissances. Nous tou chons en effet à une époque où il sera beau coup plus facile que par le passé de voyager dans la Grèce , et d’y faire des recherches. Il y a sans doute peu à espérer de ces re cherches relativement aux livres que nous avons perdus ; mais elles peuvent nous faire · connoître des monumens non moins impor tans et plus authentiques que les livres, c’est à-dire, des inscriptions. Tout le monde sait que les anciens conservoient leurs lois, leurs traités, les noms de leurs magistrats et la mémoire des événemens les plus importans en les gravant soit sur la pierre, soit sur le bronze, et cela remontoit à la plus haute antiquité ; car Hérodote et Aristote (1) citent | des inscriptions antérieures au siége de Troie. Il est vrai qu’on en a contesté l’authenticité, sous prétexte que leur style ne répond pas à la haute antiquité qu’on veut leur donner (2) ; (1) Voyez Hérodote, L. V, (2) Voyez M. Wolff dans $ 59, 6o, 61. Aristote, de ses Prolégomènes sur Homère mirabilibus auscultationibus, à la tête de l’Iliade, édition 145. de1795,pag.55 et56. ·