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Page:Histoire des quatre fils Aymon, publication 1840.djvu/16

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vain, la vallée du cheval. Or, on sait qu’anciennement cette forêt faisait partie de celle des Ardennes, où l’on place les domaines d’Aymon. Alard, le cadet de ses fils (l’aîné suivant d’autres), avait fait présent de la seigneurie de Berthem, qui lui était échue, à l’abbaye de Corbie, où il renonça au monde, et ce monastère ne se défit de ladite seigneurie qu’en 1562[1]. » Paquot assure avoir lu dans un registre manuscrit, qu’avant les troubles du XVIe siècle, on voyait les quatre fils Aymon, représentés à genoux devant un crucifix, sur le maitre-autel de Berthem. Molanus en parle dans ses Natales Sanctorum Belgii[2]. « Ceux de Berthem, dit-il, ont dans leur église un tableau où saint Adalard est dépeint, aussi bien que le cheval gigantesque qu’ils prétendent avoir été nourri chez eux avec lui. Ils font ce saint abbé fils cadet d’Aymon, mais ils se trompent, remarque Molanus, car saint Adalard était fils de Bernard, neveu du roi Pepin et cousin de Charlemagne, avec qui il fut élevé, » opinion qui est celle du père Anselme, de Baillet, de Godescard, et que M. le marquis De Fortia a adoptée dans

  1. Gramaye, Lovanium, in-fol., 59, 60.
  2. Éd. de 1595, p. 2.