Page:Histoire et vie de l’Arrétin, 1774.djvu/33

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manioit les cuiſſes, & me foüettoit. Je tenois toujours ſon affaire empoigné, & plus je le maniois plus je le ſentois devenir roide. Ce ſoir-là il ſembloit s’épuiſer en careſſes ; enfin il me fit tenir debout, m’ouvrit mes cuiſſes, paſſa ſes jambes dans les miennes, & demeurant aſſis il m’embraſſa ſi fortement qu’il me faiſoit baiſſer vers lui, de la ſorte il me baiſa. Il imagina encore une nouvelle maniere à la ſeconde fois qu’il voulut me donner le plaiſir délicieux : il me fit aſſeoir ſur ſes genoux tournée de ſon côté, de ſorte que mes jambes étoient au dos de la chaiſe, & nous tenans embraſſés il me le fit, mais avec plus de peine que les autrefois. Il me ſouvient qu’après le coup nous allions nous retirer ; & comme il me diſoit adieu il mania mes tetons & me careſſa avec beaucoup de douceur ; je le careſſai auſſi, je pris à ma main ſon inſtrument que je trouvai fort mou. Cependant il commença d’abord à ſe roidir & à devenir gros ; de ſorte qu’il me dit en m’entrainant doucement ſur la chaiſe, ma chère enfant ne perdons point