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ſon membre qu’il mettoit fort aiſément. Une autrefois je me mis ſur le côté droit & l’autre deſſous nous nous primes fort bien & fort agréablement. Je me ſouvient encore qu’une fois il me fit coucher le ventre contre terre & puis montant ſur mes feſſes il m’enconna. Une fois qu’il étoit couché à la renverſe ſur ſon dos je m’aſſis ſur ſon vit tout droit, ayant le viſage tourné vers le ſien, mes pieds ſous ſes épaules qui me ſervoient d’étrier, car j’étois à cheval, il me faiſoit hauſſer & baiſſer comme il vouloit : je t’aſſûre que ces differens jeux me plûrent beaucoup. Il vouloit des fois que je lui tournaſſe le dos, tenant mes jambes entre les ſiennes. Enfin nous le faiſions de toutes les manieres qu’il pouvoit imaginer.

Jul. Et en cela je t’aime & je te trouve raiſonnable que tu ne fiſſes point la difficile à te mettre dans toutes les poſtures qu’il vouloit. Il n’y a que les ſottes qui ſe contentent de faire les choſes dans la ſimplicité ordinaire. Tu as bien reconnu que le changement augmente le