Page:History of Woman Suffrage Volume 1.djvu/83

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Il a donc encadré les lois de divorce, quant à ce qui doit être les causes propres de divorce, en cas de séparation, à qui la garde des enfants doit être donnée ; ce tout à fait indépendamment du bonheur des femmes – le droit, dans tous les cas, se base sur une la supposition erronée de la suprématie de l’homme, dans les mains duquel il place tous les pouvoirs.

Après l’avoir privée de tous les droits en tant que femme mariée, si elle est célibataire et propriétaire d’elle-même, il lui a imposé de soutenir un gouvernement qui la reconnaît uniquement lorsque sa propriété peut être mise à profit.

Il a monopolisé presque tous les emplois rentables, et de ceux qu’elle est autorisée à occuper, elle reçoit une rémunération, mais maigre.

Il lui ferme toutes les avenues vers la richesse et la distinction, qui lui paraissent les plus honorables pour lui. Elle n’est pas connue comme professeur de théologie, de médecine ou de droit.

Il lui a refusé les équipements nécessaires à l’obtention d’une éducation complète – toutes les universités lui étant fermées.

Il l’autorise au sein de l’Église comme au sein de l’État, mais dans une position subordonnée, invoquant l’autorité apostolique pour son exclusion du ministère et, à quelques exceptions près, de toute participation publique dans les affaires de l’Église.

Il a créé un sentiment public faux en donnant au monde un code de morale différent pour les hommes et les femmes, duquel découle que les « délits moraux » qui excluent les femmes de la société ne sont pas seulement tolérés mais considérés comme peu de chose par l’homme.

Il a usurpé la prérogative de Jéhovah lui-même, revendiquant son droit à décider de la sphère d’action de la femme, quand ce droit appartient à la conscience de la femme et à son Dieu.

Il a cherché, par tous les moyens, à détruire sa confiance en ses propres pouvoirs, afin de diminuer son estime de soi et qu’elle mène docilement une vie dépendante et abjecte.

Conclusion

Aujourd’hui, compte tenu de cette totale privation des droits civiques de la moitié de la population de ce pays, de leur dégradation sociale et religieuse – au regard des lois injustes mentionnées ci-dessus et parce que les femmes se sentent lésées, opprimées et privées frauduleusement de leurs droits les plus sacrés, nous insistons pour qu’elles aient accès sur le champ à tous les droits et privilèges qui leur appartiennent en tant que citoyennes des États-Unis.

En entamant ce grand travail dont nous nous sommes saisis, nous ne nous attendons pas à ce que soient petits les malentendus, présentations inexactes de nos idées et moqueries, mais nous allons utiliser tous les instruments en notre pouvoir pour réaliser notre objectif. Nous allons employer des agents, faire circuler des tracts, des pétitions aux législatures étatiques et nationale et nous efforcer d’enrôler le pupitre [l’éducation, NdT] et la presse en notre faveur. Nous espérons que cette convention sera suivie par une série de conventions embrassant toutes les régions du pays.


The following resolutions were discussed by Lucretia Mott, Thomas and Mary Ann McClintock, Amy Post, Catharine A. F. Stebbins, and others, and were adopted :

WHEREAS, The great precept of nature is conceded to be, that "man shall pursue his own true and substantial happiness." Blackstone in his