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Page:Hoche, Le faiseur d'hommes et sa formule, Librairie Félux Juven, 1906.djvu/25

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ravant j’avais lu ce livre sans être frappé par les classiques beautés qu’y relevaient les admirateurs de Lamartine. Je le rouvris cette fois avec le ferme désir de rectifier le jugement caduc sans doute du gamin d’autrefois, et je souris même en pensant au singulier et compliqué concours de circonstances qu’il avait fallu pour réimposer à l’homme d’aujourd’hui la lecture d’un ouvrage jugé ennuyeux par l’enfant d’autrefois. Je le rouvris, dis-je, prêt à le relire avec une ferveur, une impartialité dont je me louais par avance, et… moins de cinq minutes après, je m’endormais du plus profond sommeil.