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GEOFFROl


froi de Vendôme un Commentaire sur les Psaumes, qui nous est signalé par B. Montfaucon parmi les manuscrits de Saint-Germain-des-Prés. Son style, qui ne manque pas d’éclat, a trop d’âpreté. Cependant , si nous le critiquons sous ce rapport, c’est simplement au point de vue littéraire; car nous reconnaissons volontiers que cette âpreté même prête aujourd’hui quelque intérêt à des questions désormais épuisées. B. Hauréau.

GalLia christiana, t. VIII, col. 1868. - Hist. littér. de la France, t. XI, p. 117. — Ménage, Hist. de Sablé, precD. part., livre 111, p. 105. — A. Duchesne, Hist. des Curd. français. — Frlzon , Gallia purpurata. — Slrmond, fila Geo/fridi, Operibus ejus prœfixa. GEOFFROi BABION, écrivain ecclésiastique français, vivait au commencement du douzième siècle. Il fut un des plus célèbres scolasiiques ou maîtres professeurs de l’école d’Angers. Il succéda dans cette dignité à Marbode, ordonné évêquede Rennes en 1096. On ne sait rien de sa vie, sinon que sous sa direction l’école d’Angers était florissante et qu’il vivait encore en 1110. On n’a pas de raison pour admettre avec Pits que Geoffroi était Anglais. On a de lui : un Traité surla Puissance royale, inédit ; — un Recueil de Sermons, manuscrit. VHistoire littéraire lui attribue un Commentaire sur saint Matthieu , conservé à l’abbaye de Cîteaux. avec cette inscription : Craujrxdi Babuini super Mattheeum. Plts, Scriptores Angl., p. 8*0. — Histoire littéraire de la France, t. IX, p. 580.

  • GEOFFROI QM Etienne de Lanhaff, écrivain

ecclésiastique anglo-normand , vivait dans la première moitié du douzième siècle. 11 était frère d’Urbain qui fut nommé évèque de Landaff en 1107. Son ouvrage le plus connu est une Vie de saint Teliavus ou Teilo; on croit qu’il compila aussi, sur la demande de son frère, le Registre de l’église de Landaff. La Vie de saint Teliavus a été insérée dans YAnglia sacra de Wharton, pars secundo; Londres, 1691, in-fol.; — Le Registre a été publié séparément, sous le titre suivant : The Liber Landavensis, Llyfr Teilo, or the ancient register of the cathedra l church of Llandaff, from mss. in the libraries of Hengwrt, and of Jésus Collège Oxford; with an englisch translation and explanatory notes , by the rev. W. J. Rees, for the Welsh Mss. Society ; Llandovery, 1840, in-8°.

WrlRht, Biographia Britannica liter., t. II.

  • GEOFFROI Cou de Cerf (Collum Cervi),

prélat français, né dans la seconde moitié du onzième siècle, mort le 27 mai 1143. Il embrassa la vie religieuse, et fut successivement prieur de Saint-Niraise de Reims, abbé de Saint-Thierri près de la même ville, et abbé de Saint-Médard de Soissons. Lorsque Abélard fut relégué dans cette abbaye, Geoffroi le combla de bons traitements. L’illustre philosophe, touché de procédés auxquels ne l’avaient pas habitué les ecclésiastiques de son temps, eu a fait passer le souvenir à la postérité. Geoffioi ranima l’amour et la culture des letties dans les couvents de l’ordre de Saint-Benoît, tout en prêchant le rétablissement de la discipline monastique. En 1131 , il fut élu évêque de Chàlons, sur la demande de saint Bernard, son ami. Neuf ans après, il assista au concile de Sens, et, malgré son inclination pour Abélard, il ne put s"empêcher d’adhérer au jugement que cette assemblée porta contre lui. On a de Geoffroi trois lettres, dont la première a été insérée dans la Bibliotlieca Cluniacensis, de Duchesne, p. 720; la seconde dans le Spicilegium de D’Achery, la troisième dans les Miscellanea de Baluze ; — des sermons , restés manuscrits ; — six chartes , dont quatre sont insérées dans la Gallia christiana, t. X, inst. 167-173; une dans VHistoire de Lorraine, par D. Calmet, t. IV, part. II, p. 298; la sixième dans l’édit. du Penitentiale de saint Théodore, par Petit, t. II, p. 673.

Gallia christiana nova, t. IX, p. 186. — MablUon, Jnnales, t. VI, App., p. 639. — Histoire littér. de la France, t. XII, p. 185.

  • GEOFFROI de Saint- Alban, auteur dramatique

normand, mort en 1 146. Il fit ses études à l’université de Paris. Richard , abbé de Saint-Alban , le fit venir en Angleterre, et lui confia la direction de l’école de Dunstable. Là il composa une pièce de sainte Catherine ( ludum S. Catharinse). Cette pièce, sans doute écrite en latin, fut jouée par ses écoliers. L’auteur emprunta des chapes au sacristain de Saint-Alban pour habiller ses acteurs. C’est la première- fois qu’il est fait mention d’une représentation dramatique en Angleterre. En 11 19 Geoffroi fut élu abbé de Saint-Alban.

Matthieu Paris, yit. Ahbat., p. B6. — Warton, History of Englisti Poetry., vol. i, p. 112. «GEOFFROI ou GODEFROi, écrivain ecclésiastique du douzième siècle ; il fut chanoine de l’abbaye de Saint-Victor à Paris, mais on manque de renseignements sur sa vie. Seulement il nous apprend lui-même qu’avant de se retirer dans un cloître,il avait longtemps enseigné les lettres et la philosophie. On le regarde comme étant le même personnage qu’un sous-prieur de Sainte-Barbe, du même nom, et dont il reste cinquante-deux lettres publiées par D. Martène ( Anecdota, 1. 1, col. 494-555 ). Divers ouvrages du chanoine de Saint-Victor existent en manuscrit à la Bibliothèque impériale ; ce sont des sermons ; un livre intitulé Microcos ni MS, où l’homme est considéré comme le monde en raccourci ; une composition, partie en prose rimée , partie en vers élégiaques, intitulée Fons Philosophie; un Éloge de saint Augustin , etc.

Oudin, De Scriptor. ecclesiast, t. II, col. 1566. — Hist. litt. de la France, t. XV, p. 69.

  • GEOFFROI DE LÈVES, prélat français, né

dans la seconde moitié du onzième siècle, mort le 24 janvier 1149. Après la mort d’Yves, évêque de Chartres, le chapitre de cette église élut Geoffroi pour le remplacer. Le comte Thibault, indigné de cette élection, pour laquelle il n’a-