Page:Hoefer - Biographie, Tome 26.djvu/428

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

l’Abbaye de Clair vaux, par le P. Merlin, jésuite ; — Mémoires de Trévoux, août 1739, seconde partie, p. 1885 et suiv. — Levesque de La Ravalière, Vie du sire de Joinville, 2 juin 1744, insérée aux Mémoires de l’académie des Inscriptions et Belles- Lettres, t. XX, p 310 et suiv — Du Cange, Dissertations sur Joinville, insérées dans son édition. — M, Paulin l’iris, Nouvelles Mechtrckes sur les Manuscrits des sires de joinville, mémoire lu à l’Académie des Inscriptions et Belles- Lettres, et publié à Paris en 1839.

— Documents inédits relatifs à Jean sire de Joinville, historien desuint Louis, recueillis et publiés par M. Champollion-Kigeac dans la Collection des Documents inédits sur l’Histoire de France, publiée par le ministère de l’instruction publique; Paris, Didot, 1841, t. I, in-4o, — Notice sur Joinville, en tête de la Collection des Mémoires relatifs à l’Histoire de France, par Petitot, t. II, 12 pages. — Not ice sur Joinville, par MM. M icliaud et l’oujou la t,en tète des Mémoires de Joinville, t. I er de la Collection des Mémoires, etc.; Paris, 1836, 12 pages. — Notice sur Jean de Joinville, par F. Fériel; Chaumonr, 1853, in-8o de 24 pages. — Notice historique sur Jean sire de Joinville, par A. Cliezjean ; Chaumont, 1853. — Notice et Documents pour seroir à l’histoire deJoinville , par J. Fériel, avec portrait, sceaux, médailles et fac-similé ; Joinville, 1856, in-8o de 76 pages. — Sainte-Beuve, Notice sur Joinville. Causeries du lundi. — Tablettes historiques de Joinville, par M. J. Collin, 1857,in-8° de 252 pages.

JOINVILLE (Edmond), peintre paysagiste français, né à Paris, en 1801, mort en 1849. ÉlèTe de Hersent, il exposa en 1 826 à la galerie Lebrun une Vue prise au Campo Vaccino, à Rome, et lut chargé par la duchesse de Berry de peindre plusieurs vues de Sicile. Depuis on a vu de lui au Salon : en 1831 : Vue de Gènes; — Vue de l’escalier du palais Ducal, à Venise ; — Vue prise au premier étage du palais Ducal à Venise ; — Études d’Italie; — en 1833 : Vue du cap de Saint-Alexis, près Taormine, en Sicile; — Vite de la Campagne de Mor Dolce, près Palerme; — Vues d’Italie ; — en 1834 : Vue de la Piazzetta, à Venise ; — Vue de la Promenade de la Marine, à Palerme; — Vue du Palais d’Orléans, à Palerme; — Environs de Taormine; — Environs de Termini ; — Éruption de Vile Julia dans les mers de Sicile; — en 1835 : Vue de Taormine, ejfet d’hiver ; — Vue de la Marine, à Palerme , soleil levant; — Vue de la Marine, à Messine, soleil couchant ;— en 1836 : Matinée de Printemps sur les bords du lac d’Averne, près Naples ; — en 1837 : Vue prise à Palerme ; — en 1839 : Vue de V Église de Taormine, effet de midi; — Vue des Marais de Mor Dolce, près de Palerme , effet de nuit; — Vue de la Marine de Vietri, près de Salcrne; — en 1840 : Vue prise au Campo Vaccino, à Rome ; — Vue prise sur la voie Sacrée à Rome; — Vue prise dans le golfe de Baïa ; — Vue prise dans les Marais Pontins ; - en 1841 : Vue prise à Naples ; — La Poudrière à Pausilippe; — en 1842 : — Vue prise à la cité Valette à Malte; — Vue prise à Cumes; — Danse de la Tarentelle ;

— en 1844 : Vue prise au Forum romain ; — L’Osteria de Mergellina, à Naples ; — Raphaël, pasteur abruzzais ; — en 1845: Vue prise sur les bords de la mer Morte (royaume de Naples) ; — Vue prise sur les bords du lac Nerni, près de Rome; — en 1848 : Vue de la JOINVILLE 83e

Place du Gouvernement, à Alger; — Vue de la Fontaine de Bab el Oued, à Alger ; — Vue de Tunis, effet de soleil levant; — Vue de la Marine, à Alger, effet de soleil couchant;

— Faubourg de Bab-Azoun à Alger, effet de soleil couchant. L. Locvet.

Gabet, Dictionnaire des Artistes de l’École française au dix-neuvième Siècle. — Livrets des Salo)is de 1S31 à 1848.

* JOINVILLE (François-Ferdinand-Philippe-Louis-Marie d’Orléans, prince de), ! troisième fils du roi Louis-Philippe, est né le i 14 août 1818, à Neuilly-sur-Seine. Ainsi que ses frères aînés, il fit ses études au collège j Henri IV, de 1827 à 1832. En 1833 il fit l’appren- ! tissage de la mer dans une promenade sur les j côtes d’Italie, de Sicile et d’Algérie. En passant ii ! Ajaccio, il visita la maison où était né l’empereur

Napoléon. L’année suivante il subit à Brest, à boni

| du vaisseau-école L’Orion, un examen public, à i la suite duquel il fut admis, en qualité d’élève de seconde classe, dans le corps de la marine royale. j Sa première campagne eut lieu dans les eaux d( j Madère et des Açores ; il était devenu élève df i première classe. Au mois de septembre 1835 ill | s’embarqua, en qualité de lieutenant de frégate, sur La Didon. Dans une courte campagne d’instruction sur les côtes d’Angleterre et d’Irlande, i: remplit avec exactitude les fonctions de son grade, et visita les grands établissements de la marine anglaise à Portsmouth, à Plymouth, etc. Devenu lieutenant de vaisseau le 7 août 1836, il parcourait , à bord de la frégate L’Iphigénie , les côtes de la Grèce , de la Caramanie et de la Syrie, et après une visite aux lieux saints, il rentrait à Toulon. Au mois d’août 1837 il montait le vaisseau L’Hercule, et partait pour le Brésil. Après avoir touché à Gibraltar et à Tanger, il s’était arrêté à Ténériffe, et avait entrepris l’ascension du pic, lorsqu’il fut rejoint par un courrier qui lui apportait des lettres de France. C’était l’ordre de revenir immédiatement dans la Méditerranée. Avant son départ, le prince avait obtenu la promesse d’être appelé à participer à l’expédition de Constantine si elle avait lieu. Sitôt qu’il eut pris connaissance de la dépêche qui lui était adressée, il donna le signal de la retraite. Une fallait plus que deux heures pour atteindre le sommet du Ténériffe : on lui fit remarquer que quelques heures déplus ou de moins ne devaient rien changer au cours des événements. «Partons, messieurs, dit le prince : on peut tirer le canon, et je ne me pardonnerais pas si, par ma faute, nous n’y étions pas. » Le soir même il était à ! son bord , et faisait voile pour Bone, où il entra ’ en rade le 6 octobre. Il débarqua immédiatement, et, ne trouvantpas les ordres qu’il espérait, il s’élança dans les terres à la poursuite d’une gloire qui lui échappait sur mer; malgré ses diligences , il arriva trop tard : Constantine venait j d’être enlevée aux Arabes. Bientôt l’ordre de retourner dans l’Océan lui fut expédié. Parti