[illisible] ; — Briefe eines Arztes an einen Freund (Lettres d’un médecin à un ami) ; ibid., 1771-[illisible]), vol. in-8o ; — Anthropologie für Ärtze und Weltweise (Anthropologie pour des médecins et des philosophes), ibid., 1772-1774, in-8o ; une seconde édition, refondue, du premier volume a paru en 1790 ; — Der Pro-[illisible] ; recueil périodique ; ibid., 1773-1774, in-8o ; — Philosophische Aphorismen (Aphorismes philosophiques) ; ibid., 1776-1782, 1784, in-8o, 1800, 2 vol., in-8o : c’est le plus estimé des ouvrages de Platner ; — De principio [illisible] ; ibid., 1777, in-4o ; — Gespraech über der Atheismus (Dialogue sur l’athéisme) ; ibid., [illisible], in-8o ; — Secretio humorum ex Sta???æ[illisible] disclplinæ principiis illustrata ; ibid., [illisible], in-4o — Spes immortalitatis animorum ?? rationes[illisible] physiologieas confirmata ; ibid., in-4o ; — Quæstiones physiologicæ ; ibid., [illisible], in-8o ; — An ridendum sit animi sedem ?????rere[illisible] ; ibid., 1795, in-4o ; — Lehrbuch der Logik und Metaphysik. (Traité de logique et de métaphysique ) ; ibid., 1795, in-4o ; — Quœstiones medicinæ forensis de amenda dubia ; [illisible], 1796-1807, 6 parties in-4o ; trad. en allemand (ibid., 1820, in-8o) ; — Vermischte medi??sche[illisible] Aufsætze (Mélanges de médecine) [illisible]., 1797, in-8o. Outre une vingtaine de dissertations et de programmes, il a encore publié des Supplém. aux Institutiones chirurgicæ de son père (Leipzig, 1773-76, 2 vol. in-8o).
Conversations-Lexikon. — Biographie médicale. — Hermann, Geschichte der neueren Philosophie. — Buhle, Geschichte der Philosophie.
PLATNER (Édouard), jurisconsulte allemand, fils du précédent, né à Leipzig, le 30 août 1786. Il étudia les belles-lettres à l’université de ville natale, sous la direction de G. Hermann, fit ensuite à Gœttingue la jurisprudence, qu’il enseigna depuis 1811 à Marbourg. On a de lui : De gentibus atticis ; Marbourg, 1811, in-4o ; ?? Der Process und die Klagen bei den Attikern (La procédure et les actions chez les Athéniens) ; Darmstadt, 1824-1825, 2 vol. in-8o ; ?? De iis partibus librorum Ciceronis rhetoricorum qui ad jus spectant ; Marbourg, 1834 ; — Quæstiones de jure criminum romano ; ib., 1842, in-8o ; — De sententiis præteris ; ib. 1851 ; — Ueber die Ideeder Gerechligkeit in Æschylos und Sophocles (Sur l’idée de la justice chez Eschyle et Sophocle) ; Leipzig, 1858, in-8o ; — un grand nombre de discours très-remarquables sur des matières florales et littéraires ; plusieurs Mémoires dans Zeitschrift für Philosophie de Fichte, dans Zeitschrift für Alterthumswissenschaft, les Hallische Jahrbücher, etc.
Conversations-Lexikon.
PLATTOFF OU PLATOW (Comte), ataman des cosaques, né vers 1765, sur les rives du Don, d’une famille d’origine grecque, mort en février 1818. Il entra de bonne heure au service, et devint ataman des cosaques à la suite d’une action d’éclat. Il avait le grade de lieutenant général dans l’armée russe qui, venant en 1800 au secours de la Prusse, fut vaincue et repoussée en moins de trois jours dans les combats de Czarnowo, de Pultusk et de Golymin sur la Vistule. Après le traité de Tilsitt, il se rendit à l’armée de Moldavie, et s’y comporta contre les Turcs avec une intrépidité qui lui valut le grade de général de cavalerie légère. La paix conclue précipitamment, le 16 mai 1812, à Bucharest, lui permit de se joindre à l’armée destinée à empêcher les Français de pénétrer en Russie. Il fut battu le 30 juin dans les environs de Grodno et obligé le 7 septembre de se retirer dans l’intérieur, avec les débris de l’armée de Koutousoff, défaite à la Moskowa. Il reparut bientôt à la tête de vingt régiments de cosaques, qui pendant la désastreuse retraite de Moscou causèrent à notre armée autant de maux que la famine et le froid. Il reprit sur nos soldats le butin qu’ils avaient fait dans celte ville, les harcela constamment, et en fit un grand nombre prisonniers. Il fut cependant repoussé à Malo-Jaroslawetz par la cavalerie, bien inférieure, du général d’Ornano, et à Krasnoè ses trente mille chevaux ne purent entamer l’arrière-garde, que commandait le prince Eugène. Son fils fut tué d’un coup de lance à la prise de Véréia ; cette perte lui fut d’autant plus sensible qu’il soignait lui-même son éducation et qu’il voyait en lui son successeur dans son gouvernement. Il fit en 1813 la campagne d’Allemagne, et pénétra en France. Lorsque après le combat de Bar-sur-Aube (27 février 1814) les armées alliées se dirigèrent sur la capitale en descendant le cours de la Seine et de la Marne, il fut chargé d’occuper les pays situés entre ces deux rivières. Les habitants garderont longtemps le souvenir de son passage, marqué par l’incendie et le pillage que promenaient partout ses bandes indisciplinées. Platoff entra dans Paris à la suite des souverains alliés, et y trouva un chaleureux accueil qui dut le surprendre : les salons lui furent ouverts, et de grandes dames lui prodiguèrent les applaudissements et les fleurs avec un empressement peu patriotique. Les commerçants de la cité de Londres, où il s’était rendu avec Blücher, le reçurent en triomphe et lui décernèrent une épée d’honneur. Paris le revit encore dans ses murs à la seconde restauration. De retour en Russie, il se retira au Nouveau-Tcherkask, comblé d’honneurs et décoré par presque tous les souverains de l’Europe, et y mourut, âgé de cinquante-trois ans, sans avoir pu vaincre le chagrin que lui avait causé la mort de son fils. S. R—d.
Karamsin, Histoire de l’empire de Russie. — Lesur, Histoire des Cosaques. — Krasinsky. The Cossacks of the Ukraine. — Smirnof, Vie de Platoff.
PLATON, le plus grand philosophe de l’antiquité grecque, naquit à Athènes[1], le sixième
- ↑ Suivant Diogène de Laerte, il naquit dans l’île d’Égine.