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quelque temps après, un incendie réduisit en «.•ndres sa bibliothèque. Ploucquet était doué d’une àine droite, d’un esprit clair et mélliodlque. « Champion du spiritualisme, disent MM. Haag, il combattit avec autant de sagacité que d ’érudition le^ doctrines matérialistes prônées par les philosophes du dix-huitième siècle. Une eraignit même pas de se mesurer avec Kant. Puis, remontant le cours des siècles, il soumit à une sévère analyse les systèmes de la philosophie ancienne, qu’il essaya de reconstruire dans des essais historiques, dignes encore aujourd’hui d’attention. » Cet auteur a laissé un très-grand nombre d’ouvrages, imprimés la plupart à Tuhingue, et écrits d’un style pur, mais trop concis ; en voici les principaux : De materialismo ; 1750, in-4 ; — Principia de stibstantiis et phœnomenis ; Francfort, 1768, in-S" ; — De Pyrrhonis epocha ; 1758, in-4 ; — Fundavienta philosophix speculativx ; 1759, in-8o, plus. édit. : c’est une exposition claire et précise (lu système de Leibniz ; — De dogmatibiis Tlialctis et Anaxagorœ ; 1763, in-4 ; — Methodui calculandi in logicis ; 1763, in-S", où il représente les syllogismes par des figures géométriques et des formules mathématiques ; cette méthode, indiquée par Leibniz, l’entraîna dans une discussion avec Lambert et d’autres savants ;
— Problemata de natura hominis ante et post mortem ; 1766, in-4 ; — Institutiones philosophix thmreticse ; iUl, 1782, in-S" ; Eleynenta philosophix contemplativx, sive De scientia ratiocinandi ; Stuttgard, 1778, in-4o ;
— Commentationes philosophix selectiores ; "Olrecht, 1781, in-4" : choix de dissertations publiées séparément ; — Varix quxstiones metaphysicx ; 1782, in-4o. K.
Soi/venir de God. Ploucqtiet ; Tublngue, 1790, in-8". — Haag frères, La France protestante, PLOUCQUET { Guillaume- Gode froi ) , médecin, fils du précédent, né le 20 décembre 17^i4, à Rœienberg (Wurtemberg), mort le 12 janvier 1814, à Tubingue. Il étudia la médecine dans cette ville, y prit en 1766 le grade de docteur, et y enseigna son art depuis 1782. On a de lui une centaine d’écrits, publiés tous à Tubingue, à deux ou trois excpplions près ; nous citerons dans le nombre : Nova pultnonum docimasia ; 1782, in-4o : la nouvelle méthode de l’auteur consiste à peser le corps du fœtus avant de l’ouvrir, puis les poumons, et à comparer ensemble les deux poids obtenus ; selon lui, dans l’enfant qui n’a pas respiré le rapport est comme 1 à 70 et dans celui qui a respiré comme 2 a 70 ou I à 35. Dans son Commentarius in processus crl- ■minales supin homicidio et in/anticidio (1787, in-fio), il développe sa seconde épreuve expérimentale pour les cas d’infanticide ; — Fundamenta Iherapix catholicx ; 1785, 10-4° ;— /nitia bibliothecx medico-practicr e( chirurgicx re«/i.9 ; Tubingue, 1793-1800, 10 vol. in-4* ; ce jépeitoire, qui fourmille d’erreurs, aélé réimpr. - PLOWDEN 4
et corrigé sous le titre de Literatura medi digesta ; ibid., 1803, 4 vol. in-S". li. Calliscn, Medicin. SchrifUeller-Lexicoii. — bU médicale.
PLOUTAIN ( Pierre -Antoine- Samuel-., seph), historien et jurisconsulte français, n( 7 septembre 1754, à Douai, où il mourut, le novembre 1832. D’abord avocat au parlement Flandre, il fut pourvu en 1777 d’une charge conseillera la gouvernance de Douai. A l’époc de la révolution , il devint juge au tribunal district de cette ville. Juge au tribunal c du département du Nord en 1795, juge si pléant au tribunal criminel en 1802, et juge 1807, il entra en 1811, comme conseiller, i cour impériale de Douai, dont il fit parlie jusq sa mort. Ses principaux ouvrages .sont ( a Six) : Recueil des édits et déclarations, l très patentes enregistrées au parlement Flandre, des arrêts du conseil d’État p ticuliers à .son ressort, etc. ; Douai, 17 1790, 11 vol. in 4" : le douzième volume i primé fut détruit par les ordres de la Soc [lopulaire en 1 792 ; — Notes historiques re tives aux offices et aux officiers du pai ment de Flandre ; Douai, 1809, in-4o ; Ëtrennes aux habitants de Douai ;T)oi 1809, in-t2 : il contient, avec Thistorique sièges soutenus par cette ville , des cherches sur les monnaies qui y ont été fr pées, et une notice sur l’université ; — Ni historiques relatives aux offices et aux o. ciers de la gouvernance du souverain be liage de Douai à Orchies ; Lille, 1810, in
— Souvenirs à Vusage des habitants de Dot ou notes pour servir à Vhisloire de cette vi jusques et inclus Vannée 1821 ; Douai, 18 in-12 ; — Notes historiques relatives aux fices et aux officiers du conseilprovinciald tois ; Douai, 1823, in-4o ; — Notes ou essaii statistique sur les communes composant 1er sort de la cour royale de Douai ; Douai, 18 in-12 : opuscule intéressant, qui indique à qui juridiction chaque commune ressortissait, et) quelle coutume elle était régie en 17S9 ;’ Éphérnérides historiques delà ville de Doit’ Biographie douaisiennne ; Douai, 1828, im Les travaux de Plouvain, presque tous sans n d’auteur, forment un ensemble de docume relatifs à l’histoire de la contrée qu’il habit* Les manuscrits de ses ouvrages composaient n" 1076 du Catalogue des livres du présidi iiigant, vendus à Douai en 1860. E. Regna) Le conseiller Plouvain, dans les Archives hisl. et : du nord de la France et du midi delà lleluiquc, 262. — Diitbillœul, Bibliographie douaisienne. PLOWUEN (Edmund ), jurisconsulte angiî né en 1517, dans le Shropshire, mort le 6 févi 1585, à Londres. Il étudia pendant plusieurs ) nées la médecine à Oxford, puis à Canihrid et fut admis, selon Wood, à pratiquer cet art 1352. Presque aussitôt il y renonça pour s’ : pliqucr à la jurisprudence dans l’école de WiJ* I