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735 PONCEAU —

R. Dunglison , Discourse in commémoration of Peter S. Du Ponceau ; Ptiilad., 1844, in-8o. PONCELET {Polijcarpe), agronome français, né à Verdun , vivait dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. Il appartenait à l’ordre des Récollets, et acquit beaucoup de réputation par ses ouvrages ainsi que par des expériences ingénieuses sur le froment et la farine. On a de loii : Chimie du goût et de Vodorat ; Paris, 1755, in-80 ; réimpr. en 1774 et en 1800 : exposé d’une méthode pour composer à peu de frais les liqueurs à boire et les eaux de senteur ;

— Principes généraux pour servir à Véducation des enfants, particulièrement de la noblesse française ; Paris, 1763, 3yo1. in-12 ;

— La Nature de la formation du tonnerre et la reproduction des êtres vivants ; Paris, 1766, in-8o ; — Mémoire sur la farine ; Paris, 1776, in-80 ; — Histoire natîtrelle du froment, des maladies du blé, des moulins, etc. ; Paris, 1779, in-8o fig.

ISibliogr. agronomique.

pokceilEt ( François- Frédéric ), jurisconsulte français, né à Mouzay (Meuse), le 10 août 1790, mort le 24 mars 1843, à Paris. Après avoir exercé pendant plusieurs années la profession d’avocat à Paris, il devint en 1826 professeur à la faculté de droit de cette ville. Il a beaucoup contribué à faire connaître en France les travaux (les savants allemands sur le droit romain. On a de lui : Histoire du droit romain ; Paris, 1821, m-^’^ ;’- Cours d’histoire du droit romain ; ’ûnA., 1843, in-8o ; -—une traduction de ["Histoire des sources du droit romain de Mackeldey ; Paris, 1829 ; —Précis de V histoire du droit civil français, en tête du Commentaire sur le Codecivil de Boileux. Quérard, La France littéraire.

  • poNCELET ( Jean-Victor), géomètre français,

né à Metz, le l* juillet 1788. Admis à l’École polytechnique en 1807, puis à l’École d’application de Metz en 1810, il entra en 1812 dans le génieavecle grade de lieutenant, pritpartà la campagne de Russie, et fut fait prisonnier à Krasnoe. A la chute de l’empire, sa captivité cessa, et il rentra en France , pour y occuper la chaire de mécanique à l’École d’application de Metz. M. Poncelet rapportait les premiers résultats de ses belles recherches mathématiques , qu’il avait entreprises pour adoucir les ennuis de son séjour forcé sur les bords du Volga ; il les publia, de 1827 à 1831 , dans les Annales de mathématiques de Gergonne. Les beaux mémoires de géométrie qu’il adressa ensuite à l’Académie des s,ciences le firent nommer membre de cette académie, en 1834 ; il y succédait à Hachette. Vers cette époque, il quitta Metz pour professer la mécanique à la faculté des sciences de Paris et au Collège de France. En 1845 il fut nommé colonel du génie, en 1848 général de brigade et commandant de l’École polytechnique ; en même temps sa ville natale lui confiait le man-PONCELIN :

dat de représentant du peuple à l’Asseml 5 constituante. Depuis 1853 il est grand-oiU r de la Légion d’honneur. Par ses travaux r l’hydraulique , M. Poncelet a rendu d’ menses services aux arts industriels. Mais c t surtout comme mathématicien qu’il conv t de l’appréeiér ici : c’est en effet l’un des 1 3 éminents représentants de cette école de g ■ métrie que l’on pourrait appeler VÉcok i Monge, et qui compte dans ses rangs Can , Servois , Rrianchon, Gergonne , MM. Chas , Ch. Dupin, etc. Dans son Traité des propru ; projectives des figures {1822, in-4o), ayant p r objet la recherche des propriétés qui se c servent dans la transformation des figures par e projective, M.Ponceletale premier donné la tl • rie des figures homologiques , et il a étendu i figures à trois dimensions la méthode de ■ formation , précédemment généralisée par a Hire et par Nevyton. S’appuyant sur le prin e de continuité, dont il a fait les plus hcurei s applications, sur la théorie des polaires réci 1ques et sur celle des figures homologiques, a démontré, sans recourir au calcul, toutes s propriétés connues des lignes et des surface ; u second ordre et un grand nombre de théorê entièrement nouveaux. Citons encore de M. ï , celet : Mémoire sur les centres des moyen harmoniques, dansle Journal de Crelle, t.

— Mémoire sur la théorie générale des laites réciproques (ibid., IV) présenté à l’i demie des sciences de Paris le 12 avril 1824 Mémoire sur les roues hydrauliques à ati courbes mues par dessous ; Paris, 1826, lî in-4o : travail couronné par l’Académie en If

— Cours de mécanique appliquée aux chines ; Metz, 1826, in-fol. ; —Analyse transversales appliquée à la ree/ierehe propriétés projectives des lignes et surfi géométriques, mémoire présenté à l’Acad*^ en septembre 1831 ; — Mémoire sur le nom système d’écluse à flotteur de M. Gira Paris, 1845, in-4o ; — Examen historiqu critique des principales théories concern l’équilibre des uow^es ; Paris , 1852, in M. Poncelet a aussi écrit, en collaboration { M. Lesbros, la première partie d’une Hydr lique expérimentale (i8S2,m-i°). E. Chasles, Aperçu historique sur l’origine et le à loppement des mélkod-es en géométrie. — Vaper Dictionnaire des Contemporains.

POXCELïN {Jean- Charles ), littéraiR français, né le 15 mai 1746, à Dissais ( Poit(|, 1 mort le 1^’ novembre 1828, près de Charl ■. Il étudia pour entrer dans les ordres, de t chanoine de Montreuii-Bellay, en Anjou, et a’ it devenir habiter Paris, oui ! s’occupa de trav x. littéraires, il acheta la charge de conseiller fi roi à la table de marbre (juridiction de l’amiiai Zélépartisande la révolution, il ensouhntd’al d’ les principesdansles feuilles qu’il rédigea, con " le Journal de l’Assemblée nationale (17f î