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la théorie de l’optique, et dont la connaissance exacte est d’un grand intérêt pour l’astronomie.

En modifiant l’expérience faite par M. fizeau, j’ai réussi à y faire intervenir la vitesse de révolution de la terre, ce qui donne l’avantage de simplifier l’instrument et l’occasion de déterminer avec plus de précision le coëfficient d’entraînement.

Fig. 1

Voici de quelle manière mon appareil était construit. La source de lumière est une lampe ordinaire, qui éclaire la fente F (fig. 1). La lumière provenant de cette fente, après avoir traversé la glace GG, est rendue parallèle par l’objectif O. Les rayons qui ont passé par la partie E de cet objectif, rencontrent sur leur chemin le tube TT rempli d’eau et fermé par des glaces, qu’on a réussi à placer exactement parallèles. Ensuite ils entrent dans l’objectif O1 qui les fait converger vers le point F1. Dans ce point, ils rencontrent le miroir en métal MM, qu’on a placé dans le plan focal principal de l’objectif O1, de sorte que ces rayons retournent vers F en suivant le chemin F1 B A F. Tous les rayons appartenant au faisceau en considération se croisent donc de nouveau en F.

Un autre faisceau suit le chemin inverse. De A jusqu’en B il se propage par l’air, et ce n’est qu’au retour qu’il rencontre le tube T T.

Mais avant de se croiser en F, toute la lumière qui a parcouru l’appareil rencontre la glace G G, qui en réfléchit une partie vers . Cette portion entre par la fente dans le collimateur C, elle est de nouveau rendue parallèle, analysée par un prisme P et étudiée au moyen de la lunette .

Il est évident que dans un tel appareil, tant qu’il est en repos, il y a équivalence optique des chemins. Mais le phénomène est plus compliqué dès que cet appareil jouit d’un mouvement de translation.

Admettons que ce mouvement ait lieu dans la direction A B, comme l’indique la flèche dans la figure ; chacun des deux faisceaux est alors continuellement entraîné par les milieux dans lesquels il se propage. Cependant on aura peu de peine à reconnaître que, tout étant symétrique dans l’appareil, il y a anéantissement de ces effets pour autant qu’ils dépendent des objectifs. En effet, les deux rayons éprouvent des per-