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Page:Hoffman - Phèdre, tragédie-lyrique en 3 actes, 1786.djvu/25

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Me menace; malgré le courroux qui l'enflamme,

Je cherche dans ses traits, tous les traits de son fils.

Un Dieu vengeur l'accompagne et l'irrite. [235]

Tout mon sang se glace d'effroi,

Tous les enfers sont à sa suite,

Tous les enfers sont armés contre moi.

SCÈNE V.

PHEDRE, OENONE, PEUPLE, GRANDS DE L'ETAT
CHOEUR., de loin.

Ô Destin déplorable !

Ô malheur effroyable ! [240]

OENONE.

D'où partent ces sombres clameurs ?

Ô Reine, il n'est plus temps de cacher nos douleurs :

Vous demandez en vain le retour de Thésée.

PHEDRE.

Ciel !

LE CORIPHEE

Par un vain espoir cessez d'être a