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Page:Hoffman - Phèdre, tragédie-lyrique en 3 actes, 1786.djvu/59

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Je croyais ne pouvoir survivre à mes regrets ;

Et le ciel me le rend enflammé de colère

Pour me le ravir à jamais.

Mais quand la vérité viendra se faire entendre, [670]

Combien ce père aimé va gémir sur mon sort !

Ah ! Tous les pleurs qu'il va répandre,

Ne vengeront que trop ma mort.

À ses Chasseurs.

Restez pour détromper mon père ;

Il faut me dévouer, recevez mes adieux. [675]

LE CHOEUR

.

Nous, vous abandonner !

HIPPOLITE

Votre amitié m'est chère,

Mais je dois subir seul un exil rigoureux.

LE CHOEUR

.

Nous le supporterons.

HIPPOLITE

Laissez-moi, je le veux.

HIPPOLITE

Justes Dieux, qui voyez mes peines,

D'un père apaisez la fureur. [680]

LES CHASSEURS

Justes Dieux, qui voyez les peines,

D'un père apaisez la fureur.

HIPPOLITE