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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/110

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se répandait jusque sur les fenêtres de la chambre de la baronne, et un affreux bruit de trompettes et de hautbois nous annonça qu’il était temps de nous séparer.

— Hélas ! il faut que je m’éloigne, dit Séraphine. Je me levai aussitôt.

— Vous m’avez procuré les plus heureux momens que j’aie jamais passés à R…bourg, me dit-elle. À ces mots elle me tendit la main. Dans mon ivresse, je la portai à mes lèvres, et je sentis tous les nerfs de ses doigts trembler sous mes baisers !

Je ne sais pas comment je pus arriver jusqu’à la salle du bal. Un Gascon disait qu’il craignait les batailles, parce que chaque blessure lui serait mortelle, lui qui n’était que cœur de la tête aux pieds. J’étais exactement comme disait ce Gascon ; un attouchement me tuait. La main