Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/130

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vins à moi qu’en entendant mon oncle qui me criait : — Neveu, je crois que tu es fou, ou bien te bas-tu encore avec un loup ?

Je rentrai dans la chambre, et je me couchai avec la ferme résolution de ne rêver que de Séraphine. Il était minuit à peu près y et j’étais à peine dans le premier sommeil, lorsqu’un bruit de portes et de voix éloignées me réveilla brusquement. J’écoutai, les pas se rapprochaient, la porte de la salle s’ouvrit, et bientôt on frappa à celle de notre chambre.

— Qui est là ? m’écriai-je.

Une voix du dehors répondit : — M. le justicier, M. le justicier, levez-vous, levez-vous !

Je reconnus la voix de François, et je lui demandai : — Le feu est-il au château ?

Mon grand-oncle se réveilla à ces