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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/237

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aimé, plein d’amour !… Et, au milieu de la profonde mélancolie que m’inspirait ce douloureux souvenir, je croyais encore entendre les malicieuses plaisanteries de mon vieux grand-oncle !

Vers le matin, ma voiture s’arrêta devant la maison de l’inspecteur du domaine. Je la reconnus aussitôt. Je m’informai de lui.

— Avec votre permission, me dit le maître de poste, il n’y a pas d’inspecteur de domaine ici. C’est un bailliage royal.

Je m’informai encore. Le baron de Roderich de R*** était mort depuis seize ans, sans descendans ; et le majorât, conformément à son institution, était échu à l’état.

J’eus la force d’aller au château. Il tombait en ruines. On avait employé une partie des matériaux pour construire la tour du fanal ; c’est du moins ce que