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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/253

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loir et sans le savoir, le moteur du mal de Bettina ; d’avoir servi aveuglément de conducteur au fluide électrique qui…

— Hop ! hop ! hop ! dit le docteur en galopant sur sa canne ; le voilà parti, et sa monture caracole déjà.

— Mais l’histoire ! l’histoire ! s’écria le maître de chapelle.

— Vous vous souvenez avant tout, maître de chapelle, du jour où Bettina chanta pour la dernière fois avant qu’elle perdît sa voix dans l’église ; vous vous rappelez que cela eut lieu le dimanche de Pâques de l’année dernière : vous aviez votre habit noir à la française, et vous dirigiez la belle messe de Haydn en bémol. Les soprano furent confiés à un chœur de jeunes filles dont les unes chantaient, et les autres croyaient chanter. Parmi elles se trouvait Bettina, qui exécuta les petits solo d’une voix pleine