Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/278

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que Bettina est entrée dans le cabinet à côté, et qu’elle a tout entendu. Voilà le résultat de vos histoires menteuses et de vos sottes idées ; mais je vous rends responsable de tout ce qui en arrivera…

— Mais, docteur, reprit l’enthousiaste, songez, donc que la maladie de Bettina est toute morale, qu’il lui faut un remède moral, et que peut être mon histoire…

— Silence ! dit le docteur. Je sais ce que vous allez dire.

— Elle ne vaut rien pour un opéra, mais il y avait là-dedans quelques petits airs assez jolis, dit le maître de chapelle en s’en allant.

Huit jours après, Bettina chantait d’une voix harmonieuse le Stabat mater de Pergolèse.

FIN DU PREMIER VOLUME.