teau pouvait à peine contenir tous les hôtes qui y affluaient. Dans tous les foyers brillaient des feux pétillans, et dès que le ciel commençait à grisonner, jusqu’à la nuit noire, les cuisines étaient animées, les degrés étaient couverts de seigneurs, de dames, de laquais qui descendaient et montaient avec fracas ; d’un côté retentissaient le bruit des verres que l’on choquait, et les joyeux refrains de chasse, de l’autre, les sons de l’orchestre qui animaient les danseurs ; partout des rires bruyans et des cris de plaisir. Cest ainsi que durant plus de six semaines le château ressemblait plus à une magnifique auberge bien achalandée, qu’à l’habitation d’un noble seigneur.
Le baron Roderich employait ce temps, autant qu’il le pouvait, à des affaires sérieuses, et retiré loin du tumulte de ses hôtes, il remplissait les