Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/137

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particulier dans l’esprit, à en juger par la manière dont il regarde le bleu du ciel.

— En effet, dit Théodore, qui jusque-là avait gardé le silence, mes regards doivent porter le reflet d’une pensée singulière, du souvenir d’une aventure passée depuis long-temps.

— Ô, raconte, raconte-nous la ! s’écrièrent à la fois tous les amis.

— Volontiers, dit Théodore. À ces mots, il tira son portefeuille, où il recueillait toutes sortes de notes sur ses voyages, et raconta l’histoire suivante, en jetant de temps en temps un regard sur ses feuillets, comme pour aider à sa mémoire :