Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
avec enthousiasme : — Ô créateur du ciel ! la magnificence des temps passés est-elle sortie de son tombeau ? Qui donc étaient ces brillans personnages ? Une voix forte se fit entendre derrière lui : — Eh quoi ! dit-elle, ne reconnaissez-vous pas ceux que vous portez depuis si long-temps dans votre âme et dans vos pensées ? Il se retourna et aperçut un homme grave et sévère, la tête couverte d’une grande perruque noire bouclée, et vêtu comme on l’était vers l’an mil six cent quatre-vingt. Il reconnut aussitôt le vieux et savant professeur Jean-Christophe Wagenseil[1], qui ajouta : — Vous eussiez dû vous apercevoir tout de suite, que ce seigneur en long manteau n’était nul autre que le digne landgrave Hermann
- ↑ Auteur de la Chronique de Nuremberg, où Hoffmann a puisé son conte intitulé : Mademoiselle de Scudéry, (t. v de notre Collection).