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CONTES NOCTURNES.

même temps, lui semblât l’expression de sa folie qui reprenait son empire. Elle assura que le comte S* était revenu dans ses bras, et que l’enfant que la bohémienne avait porté dans la maison du comte de Z* était le fruit de cet amour. On croit encore à Berlin que le comte a emmené cette infortunée dans ses terres, tandis qu’elle est ici cachée à tous les yeux, dans cette maison abandonnée. Le comte de Z* est mort il y a quelque-temps, et la comtesse Gabrielle de S* est venue avec Edmonde pour régler ses affaires de famille. Elle n’a pu se défendre d’aller voir sa malheureuse sœur. Il faut qu’il se soit passé dans cette visite des choses merveilleuses, mais la comtesse ne me les a pas confiées ; elle m’a seulement dit qu’il était devenu indispensable d’éloigner le vieux valet-de-chambre. Il avait d’abord essayé de dompter