Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/56

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de vous et que je vous échauffais. Que parlez-vous de frisson et d’effroi, je puis vous sauver la vie. Je vous parlais de la comtesse Mathilde ! Eh ! sans doute, les femmes peuvent être gagnées par le chant, surtout par ces doux chants que sait si bien maître Klingsohr. J’ai d’abord méprisé vos chansons, pour vous faire sentir votre inexpérience. Mais en comprenant de suite la vérité de mes discours sur l’art, vous avez fait preuve de dispositions véritables. Peut-être êtes-vous destiné à marcher sur les traces de maître Klingsohr, et alors vous pourriez aspirer avec succès aux faveurs de Mathilde. Levez-vous et partons pour la Transylvanie ! Cependant, attendez ; si vous ne pouvez vous mettre tout de suite en chemin, je puis vous donner un petit livre que maître Klingsohr a fait et qui ne contient pas seulement les véritables règles du