Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/81

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insulté gravement, ainsi que les nobles dames de ma cour. De votre lutte ne dépend donc plus seulement votre réputation, mais encore mon honneur et celui des dames. Cependant tout se passera paisiblement, et je vous promets que maître Klingsohr décidera du concours. Un de mes maîtres chanteurs que le sort désignera, concourra avec vous ; et tous deux, vous choisirez vous-même le sujet sur lequel vous devez chanter. Mais le bourreau sera derrière vous, le fer nu, et celui qui succombera aura la tête tranchée aussitôt. Allez, faites que maître Klingsohr vienne dans le cours de l’année, et qu’il soit juge de cette lutte à vie et à mort.

Henri de Ofterdingen se retira, et la tranquillité fut ainsi rétablie, pour quelque temps, à la Wartbourg.

Les chansons que les maîtres avaient