Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/92

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libérales. Et pendant ce temps, vous étiez dans votre pays de Suisse à déchiffrer les vers d’un maître mal habile.

Pendant que Klingsohr parlait ainsi, la colère de Wolfframb s’était apaisée, car, en dépit de toutes les rodomontades du maître, il était impossible de méconnaître la grandeur de son talent. Il répondit avec calme et en souriant :

— Eh ! mon cher maître, je pourrais bien vous répondre que si je n’ai pas étudié à Rome et à Paris, si je n’ai pas cherché la sagesse des Arabes dans leur patrie, j’ai profité des leçons de mon maître Friedbrand que j’ai suivi jusqu’au fond de l’Écosse, ainsi que de l’exemple d’autres maîtres habiles que j’ai trouvés dans les cours des princes d’Allemagne. Mais je pense que toutes les leçons, que tous les enseignemens des plus grands maîtres,