Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/94

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exercice, et d’ailleurs il faut que vous goûtiez un verre de noble vin avec moi.

En cet instant, le petit homme, qui jusque-là n’avait cessé d’écrire, sauta lourdement de sa chaise sur le plancher qui rendit un son plaintif. Klingsohr se retourna vivement, poussa du pied le petit homme dans une armoire qui se trouvait sous le pupitre, et la ferma à clef. Wolfframb entendit le nain pleurer doucement et gémir. Klingsohr referma ensuite les livres qui étaient ouverts autour de lui, et chaque fois que la couverture chargée de lourds fermoirs retombait sur elle-même, un son plaintif, comme le dernier soupir d’un mourant, se faisait entendre dans la chambre. Klingsohr prit alors à la main des plantes merveilleuses, qui ressemblaient à des créatures humaines, et dont les filamens et les bran-