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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 14, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/69

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IGNACE DENNER.

entre les mains des magistrats de Fulda. Andrès n’ignorait pas qu’il n’échapperait pas à un châtiment, il comptait toutefois en le mérite d’un aveu sincère ainsi qu’en la protection de son maître le comte de Fach, qui avait toujours eu à se louer de lui. Mais le matin, au moment où il se disposait à partir, il lui vint un message du comte qui lui recommandait de se rendre à l’heure même au château. Au lieu de prendre le chemin de Fulda, il suivit donc le messager, non sans que le cœur lui battît d’inquiétude.

En entrant au château, on l’introduisit aussitôt chez le comte.

— Réjouis-toi, Andrès, lui dit celui-ci, il vient de t’arriver un bonheur inespéré. Tu te souviens sans doute de notre vieil hôte grondeur de Naples, le père adoptif de ta Giorgina.