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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/131

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rendre belles ; c’est là la raison pour laquelle, disait-il, tout prospère et croît admirablement dans ce jardin. Firmino ouvrit aussitôt une petite armoire, dans laquelle Eugène aperçut une grande quantité de fleurs et de petites boites, — C’est ici, dit Firmino , une collection complète des mystères les plus rares, dont l’action paraîtrait tout à fait fabuleuse. Tantôt c’était une liqueur, tantôt une poudre, qui, mêlée à la terre ou à l’eau, devait rendre plus belle et plus agréable la couleur, le parfum de telle ou telle fleur, et l’éclat de telle ou telle plante. — Par exemple, continua Firmino, verse quelques gouttes de celle liqueur dans l’eau avec laquelle tu répands la rosée bienfaisante sur la rosa centifolia, et tu t’étonneras de la