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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/29

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au mariage; et la proposition qu’on venait de lui faire ne l’avait troublé que parce que tout à coup l'image d’une vie nouvelle se présentait à ses yeux. Après avoir mûrement réfléchi à cette affaire, il ne trouva rien de plus beau et de plus heureux pour lui que de voir l’église bénir une union qui lui acquérait une mère et les droits sacrés de fils.

Il aurait volontiers fait connaître sa résolution à la vieille dame; mais, comme elle lui avait ordonné le silence jusqu’au lendemain, il devait le garder, quoique son regard, son maintien, son contentement, en un mot tout son être semblaient révéler à la vieille ce qui se passait en lui.

Mais, comme il réfléchissait à sa nouvelle et bizarre position, il tomba tout à coup dans un état d’assoupis-