Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— Sans doute, s’écria Christlieb comme si elle se réveillait d’un songe, et Marguerite, la fille du bailli, n’est-elle pas une jolie enfant, bien qu’elle n’ait pas de beaux rubans rouges comme les miens ?

Mais toutes les représentations des enfans et toutes leurs remarques sur la beauté du bois ne servirent de rien. Félix et Christlieb furent forcés de rester dans la chambre, et cela était d’autant plus douloureux que le beau gâteau qui était sur la table répandait la meilleure odeur et ne pouvait être touché avant l’arrivée de l’oncle.

— Ah ! seulement s’il arrivait, disaient les enfans, s’il arrivait enfin ! Et les pauvres enfans pleuraient presque d’impatience.

Enfin on entendit distinctement le bruit lourd des pas de plusieurs chevaux, et on vit par devant la maison