la baisant : — Soyez le très-bien venu, monsieur et gracieux oncle ! Puis ils en firent autant auprès de la grosse petite femme et lui dirent : - Soyez la très-bien venue, madame et gracieuse tante ! Puis ils s’approchèrent des enfans et furent bien étonnés, car ils n’avaient jamais vu d’enfans semblables à ceux-ci. Le petit garçon portait de longs pantalons et une jaquette de drap écarlate toute couverte de galons et de tresses d’or, un petit sabre brillant pendait à son côté, et sur sa tête il avait un curieux bonnet écarlate avec une plume blanche, sous laquelle on voyait son petit visage pâle et jaune et ses yeux tristes et endormis qui regardaient timidement autour de lui. La petite fille avait, il est vrai, un fourreau blanc, mais avec une énorme quantité,de dentelles et de rubans. Ses cheveux étaient singulièrement arran-
Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/28
Apparence