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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/44

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naît les lions et les ours, il sait comment on prend les éléphans, et il a peur de mon Sultan ! il a un sabre au côté, et il pleure, il crie et se couche sous la table. Cela doit faire un beau chasseur !

— Ah ! mon bon Félix, laisse-moi donc ouvrir un petit peu les boîtes ! Ainsi criait Christlieb, et, comme Félix cherchait toujours à lui faire plaisir, il renonça pour l’instant au plaisir de courir dans le bois, et s’assit tranquillement avec sa sœur devant la table où se trouvaient les boîtes. Elles furent ouvertes par la mère. 0 lecteurs bien aimés ! à vous-mêmes il vous est arrivé certainement une pareille joie au temps de Noël ou de Pâques ; vous avez, vous, été si souvent dotés de cadeaux par vos parens et vos chers amis. Souvenez-vous comme vous sautiez de joie lorsque les brillans soldats,