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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/48

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le soleil brillait clairement et joyeusement à travers les fenêtres, les arbres agités par le vent du matin, murmuraient et bruissaient doucement ; le pinson, le chardonneret et le rossignol chantaient leurs plus jolies chansons ; tout d’un coup Félix se sentit le cœur tout serré auprès de son chasseur, de son fusil et de sa sabretache. — Ah ! dit-il, il fait bien plus beau dehors ! viens, Christlieb, allons courir dans le bois !… Christlieb venait de déshabiller sa grande poupée, et elle était sur le point de la rhabiller, ce qui lui causait beaucoup de plaisir ; aussi elle ne voulait pas sortir : — Mon cher Félix, dit-elle, ne pourrions-nous pas jouer encore un peu ici ?

— Sais-tu une chose, Christlieb ? répondit Félix ; nous emporterons avec nous nos plus beaux joujoux. Je bouclerai à mon côte mon couteau de