Félix tourna de plus fort en plus fort la mécanique, enfin il s’écria : — Tu as raison, Christlieb ! c’est très-vilain en effet, la musique que nous fait ce petit coquin-là ; j’ai vraiment honte devant ce pinson qui nous regarde avec des yeux si malins. Mais il faut que le petit coquin joue mieux. A ces mots, Félix tourna si fort la vis, que, crac ! crac ! toute la boîte se brisa en mille morceaux et que le petit musicien qui était dessus tomba avec un bras de moins.
—Oh ! oh ! s’écria Félix.
—Ah ! l’homme à la harpe ! s’écria Christlieb.
Félix regarda quelques momens les débris de la boîte, puis il se mit à dire :
— C’était un pauvre homme qui jouait de la mauvaise musique et qui avait l’air froid et triste comme mon petit cousin Hermann. Il jeta loin de lui le