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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/58

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tume, afin de n’avoir pas trop à rougir devant le professeur qui devait arriver. Aussi Félix avait dit à sa mère : — Laisse-nous donc cette heure, afin que nous puissions courir et sauter en liberté !

Ils se mirent aussitôt à courir l’un après l’autre comme le chien après le lièvre ; mais ce jeu, comme tous ceux qu’ils commencèrent ensuite, ne leur causa que de l’ennui et du chagrin. Ils ne savaient eux-mêmes comment la chose se faisait, mais il leur arrivait ce jour-là mille choses fâcheuses : tantôt le bonnet de Félix, chassé par le vent, volait dans les broussailles ; tantôt les habits de Christlieb s’accrochaient à un buisson, ou elle se cognait si violemment le pied à un caillou pointu que la douleur lui arrachait des cris. Ils renoncèrent alors à tous les jeux