mêmes, répliqua Félix, mais maintenant il me semble que c’est toi qui nous manquais.
— Cela est vrai ! dit Christlieb ; maintenant que tu es avec nous, nous devenons joyeux. Pourquoi es-tu resté si long-temps absent ?
En effet, il semblait aux deux enfans qu’ils eussent connu depuis long-temps cet enfant étranger, qu’ils eussent joué avec lui, et que leur chagrin eût été causé par l’absence de leur petit camarade.
— Nous n’avons plus de joujoux, il est vrai, dit Félix, car, simple garçon que je suis, j’ai indignement gâté et jeté ceux que mon cousin à la culotte de peluche m'avait donnés, mais nous n’en jouerons pas moins.
— Eh ! Félix, dit l'enfant étranger en riant aux éclats, comment peux-tu parler ainsi ? les choses que tu as jetées