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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 2, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/106

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— Que voulez-vous, signor Pasquale, je croyais être amoureux de Marianna, et je ne voyais au fond en elle qu’un bon modèle pour ma Magdelaine. C’est peut-être pour cela que mon tableau… encore une fois Marianna m’est devenue indifférente.

— Antonio, s’écria Capuzzi, tu es mon sauveur, ma consolation ! je n’ai d’espoir qu’en toi !

Quand le matin vint à paraître à travers les croisées, Antonio dit à Capuzzi qu’il était temps de le rapporter à sa demeure. Le signor Pasquale ne répondit que par un profond soupir. Salvator et Antonio l’enveloppèrent dans un grand manteau qui avait appartenu au défunt mari de dame Catherine. Deux porteurs le placèrent sur une civière, et le transportèrent à la rue Ripetta, suivi des deux amis.

En apercevant son oncle dans ce pi-