Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 2, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/149

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de Capuzzi qui eût infailliblement transpercé Michèle. Lorsque celui-ci aperçut, à la lueur des flambeaux, ce qu’il avait fait, il resta pétrifié de surprise, puis il poussa un cri effroyable, et demanda pardon en s’arrachant les cheveux. — Ni le docteur Pyramide, ni le nain, n’étaient blessés, mais ils étaient hors d’état de bouger, et on les transporta dans leur logis.

Le signor Pasquale s’était lui-même attiré ce malheur.

Depuis la sérénade d’Antonio et de Salvator, il avait fait tous ses efforts pour empêcher qu’on ne la renouvelât, et il avait promis à Michèle une bonne récompense s’il parvenait à frotter les épaules des premiers chanteurs qui se présenteraient. Malheureusement il oublia lui-même cette recommandation, et il imagina de faire à Marianna la galanterie de la régaler des ariettes qu’il avait composées et qu’on devait chanter le