Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 2, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/154

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après la pluie, chez l’avare le plus fieffé, chez un pied-plat amoureux qui crie comme une chèvre affamée lorsqu’il veut chanter, et met aux abois tous les chats de la rue Ripetta !

Pasquarello, fort en colère, répliqua que c’était l’envie qui faisait parler le docteur, le cœur sur la main (col cuore in mano), que le docteur n’était pas l’homme qu’il fallait pour juger le signor Pasquale Capuzzi di Sinigaglia ; et Pasquarello se mit à faire un long panégyrique comique de son nouveau maître, dans lequel il trouvait toutes les vertus cardinales et théologales ; il finit par la description de sa personne qu’il donna pour le modèle des grâces et de la perfection humaine.

— Voilà mon maître lui-même, qui vous répondra mieux que moi, s’écria enfin Pasquarello. — Le signor Pasquale Capuzzi, parfaitement semblable par ses